AU SOMMAIRE :
- Affréteur·euse
- Agent·e d’exploitation ou agent·e de transit
- Technico-commercial·e de Transport-Logistique
- Conducteur·rice de TRM
- Litigeur·euse
- Employé·e de groupage
- Conducteur·rice de convoi exceptionnel et véhicule pilote
- Commissionnaire en douane
- Mécanicien·ne de véhicules industriels
- Directeur·rice d’exploitation en TRM
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Faire carrière dans le Transport Routier de Marchandises
Secteur clé de l’économie, le Transport Routier de Marchandises offre de nombreuses opportunités de carrière. À la fois dynamique et concret, il peut révéler de formidables talents. En effet, avec près de 53 milliards de chiffre d’affaires et 36 000 entreprises, il représente une véritable plaque tournante du marché du travail.
Les affréteurs·euses, commerciaux, agents·es de transit se trouvent au cœur du challenge. Les conducteurs·rices, agents·es de quai, quant à eux, exercent sur le terrain.
Demandant une réactivité à toute épreuve et une forte capacité d’adaptation, les métiers du Transport Routier de Marchandises attirent de plus en plus de jeunes. En effet, les formations en transport et logistique proposent des diplômes qui permettent à chacun d’être efficace et polyvalent, permettant ainsi à l’entreprise de transport routier d’ajuster son offre aux besoins de sa clientèle. Cette dernière complète d’ailleurs souvent son expertise dans les domaines de la commission de transport et de la logistique.
Parmi la longue liste des métiers du TRM, certains apportent, sans conteste, valeur ajoutée et opportunité d’évolution à la nouvelle génération motivée.
Focus sur les 10 métiers porteurs de sens du Transport Routier de Marchandises.
MISSION DE L’AFFRÉTEUR·EUSE
Véritable technicien·ne de l’organisation, l’affréteur·euse doit répondre aux problématiques de transport des clients par des solutions rentables et adaptées. Ainsi, son rôle est de déterminer les modes de transport les plus appropriés : routier, ferroviaire, maritime, fluvial, aérien. Puis, il (elle) sélectionne les sous-traitants qui assurent la prestation. Il (elle) négocie ensuite, avec eux, les prix puis établit le contrat et s’occupe des formalités administratives : document d’importation et d’exportation, document de transit etc.
Il (elle) peut travailler dans une entreprise de transport, un bureau d’affrètement ou exercer en indépendant·e, sur le territoire national. Mais la plupart du temps ses compétences s’étendent à l’international.
L’affréteur·euse travaille principalement en collaboration avec le chef de quai, les manutentionnaires et les commerciaux
QUALITÉS REQUISES
Ce métier s’enrichit au fur et à mesure de l’expérience. Il demande une excellente gestion du stress, notamment lorsque les demandes urgentes arrivent. La concurrence est rude dans ce métier et la réactivité de la personne peut souvent faire toute la différence.
C’est pourquoi, il est préférable d’avoir un bon sens du relationnel et de la négociation. Enfin, maîtriser plusieurs langues est indispensable.
FORMATION ATTENDUE
De niveau III : Bac + 2 Transport (BTS DUT, et titres professionnels)
VALEUR AJOUTEE DU METIER
C’est un métier très varié ! Aucune journée ne ressemble à une autre et les défis à relever s’enchaînent. Malgré le stress, il se trouve être parmi les plus gratifiants de la branche en fin de chaque journée.
QUELLE EST SA MISSION AU SEIN DU TRANSPORT ROUTIER DE MARCHANDISES ?
L’agent·e d’exploitation, autrement appelé·e agent·e de transit ou encore transitaire, planifie les opérations d’acheminement. Il doit donc prendre en considération l’interaction entre les différents modes de transport : terrestre, aérien, maritime.
De plus, il (elle) est chargé·e de trouver les solutions techniques et de planifier le travail du personnel roulant. Il (elle) est responsable du respect des réglementations en vigueur et de la sécurité. Il (elle) peut participer à la dépose et collecte de fret, enregistre les commandes de transport et rédige les devis ainsi que toute la documentation réglementaire nécessaire (douanes, litiges etc.)
Enfin, il (elle) transmet les éléments relatifs à la facturation et au renseignement des tableaux de bord.
QUELLES SONT LES QUALITÉS REQUISES ?
L’agent·e de transport doit avant tout faire preuve de rigueur, de sens de l’initiative et d’une bonne capacité d’adaptation. La maîtrise d’une langue étrangère est souvent nécessaire.
QUELLES FORMATIONS SONT INDIQUÉES ?
Au minimum, de niveau IV : Bac Pro Logistique ou BTS transport et logistique.
QUELLE EST LA VALEUR AJOUTÉE DE CE MÉTIER ?
Mis à contribution en permanence, agent·e de transport est un métier ou la réactivité prime. En effet, les journées passent très vite et les missions relèvent souvent du challenge. Si la plupart de son temps se déroule derrière un écran, il est néanmoins en contact permanent avec le personnel de conduite.
RÔLE ET MISSIONS
Le rôle du (de la) commercial·e de transport et logistique est de renseigner un client sur le service le plus adapté, en termes de matériel et de tarifs, à la problématique de transport de marchandises du client.
Comme tout bon·ne commercial·e, il (elle) doit se rendre en clientèle. Non seulement pour tisser une relation de confiance mais également pour visualiser le type et la quantité de marchandise à transporter et voir son environnement. Ainsi, il (elle) crée le lien entre le bureau d’exploitation et le client ; fait part des exigences de ce dernier inhérentes au contrat signé aux équipes exécutantes et doit trouver des solutions aux éventuels problèmes.
COMPÉTENCES REQUISES
Le (la) commercial·e de transport routier de marchandises doit avoir un fort goût du challenge, un grand sens de la diplomatie et du relationnel. De plus, il saura négocier, anticiper et apporter les solutions les plus adaptées à son client. Outre des compétences en démarchage et prospection, l’aisance avec les chiffres est primordiale pour le bon établissement des devis au quotidien. La maîtrise de la partie technique du métier est déterminante afin de proposer la meilleure option possible de transport.
FORMATION PROPOSÉE
De niveau II (Bac+3) : Bachelor Responsable Transport Logistique, Licence Pro en Commerce Achats et titres professionnels.
UN MÉTIER À FORTE VALEUR AJOUTÉE
Représentant 8400 salariés en France dont 56 % de femmes, c’est le métier de contact par excellence. Il apporte la satisfaction du défi remporté. Après avoir ouvert les portes des prospects, le (la) commercial·e de Transport Routier de Marchandises est le (la) garant·e du bon déroulement du contrat auprès de son client.
MISSION DU CONDUCTEUR·RICE
Comme son nom l’indique, ce métier consiste à conduire les marchandises chargées d’un point A à un point B. Mais le (la) conducteur·rice est aussi responsable du bon état de son véhicule. C’est pourquoi il (elle) doit honorer les délais tout en respectant les vitesses de circulation. Ce métier peut s’exercer au niveau régional, national ou à l’international. Il (Elle) est la vitrine de la société de transport.
En arrivant le matin, le (la) conducteur·rice de transport de marchandises se rend au bureau d’exploitation afin de prendre connaissance de sa feuille de route et vérifie ensuite son véhicule avant tout départ.
C’est un métier désormais très connecté et en lien permanent avec le bureau d’exploitation qui connaît via GPS l’emplacement exact de chaque véhicule à l’instant T.
QUALITÉS REQUISES POUR CE MÉTIER
Être attentif et prudent sont les principales qualités demandées. Cela s’applique aux chargements (un camion peut peser jusqu’à 44 tonnes), à son véhicule, aux conditions de route etc.
Il faut bien entendu aimer conduire et savoir être débrouillard·e. De plus, il faut savoir apprécier le contact avec les clients lors des livraisons. Le professionnalisme des plus expérimentés·es concernant les aspects techniques des chargements (répartition des charges, optimisation de chargement…) représente un réel atout.
NIVEAU SOUHAITÉ
CAP conducteur routier, Baccalauréat Professionnel de conducteur routier ou certains titres professionnels.
LES AVANTAGES DE CETTE PROFESSION
Ce métier est loin d’être routinier contrairement aux idées reçues. Il fait appel au bon sens et à l’ouverture d’esprit. Il laisse une large place à l’autonomie.
MISSION ET RÔLE AU SEIN DE L’INDUSTRIE
Le (la) litigeur·euse est un spécialiste du droit du transport. C’est un métier spécifique qui n’intervient souvent qu’en cas de réclamation des clients. Néanmoins, il a toute son importance dans la mesure où il traite les doléances et préjudices des clients, analyse chaque cas particulier en fonction des lois tout en protégeant l’intérêt de l’entreprise de transport routier de marchandises.
QUALITÉS ET COMPÉTENCES
Compté parmi les juristes, ce métier convient particulièrement aux personnes qui ont un goût marqué pour les questions de procédures. D’excellentes capacités d’analyse mais aussi de diplomatie sont requises. En cas de transport international, la maîtrise de plusieurs langues étrangères est indispensable.
FORMATION REQUISE
Elle dépend fortement du degré de responsabilité requis. Elle peut aller du simple BAC OTM (Organisation de Transport de Marchandises) au Master (BAC+5) Droit des Transport et de la Logistique.
POUR QUEL TYPE DE PROFIL ?
Ce métier convient particulièrement aux natures posées et analytiques. C’est un métier sédentaire aux horaires plutôt fixes.
QUELLE EST SA MISSION ?
Le rôle de l’employé·e de groupage est d’optimiser les volumes de transport. Il regroupe les lots de marchandises sur une plate-forme à destination unique en veillant à charger de la façon la plus rentable possible les camions.
L’employé·e de groupage intervient plus particulièrement au sein de moyennes ou grandes structures de transport (groupeurs nationaux ou internationaux). Ainsi, il (elle) établit également les bons d’enlèvement portant les informations légales et nécessaires fournies par le client.
QUELLES SONT LES QUALITÉS REQUISES ?
De la rigueur, de l’organisation, une capacité d’appréciation et de calcul des volumes sont demandées. De plus, pour le secteur international, il faut savoir parler couramment au moins une langue étrangère. C’est un métier de contact.
QUELLES FORMATIONS SONT INDIQUÉES ?
Le niveau IV (BAC) permet de débuter dans le métier. Pour pouvoir évoluer vers plus de responsabilités, les BTS ou DUT Transport sont indispensables (niveau III).
QUELLE EST LA VALEUR AJOUTÉE DE CE MÉTIER ?
Métier de contact, l’employé·e de groupage pourra exploiter ses qualités relationnelles. Avec l’expérience, sa rapidité lui fera gagner en assurance et en compétences. C’est un métier tremplin vers le métier de responsable transport, si les diplômes requis sont obtenus.
SA MISSION AU QUOTIDIEN
Aussi fascinant qu’insolite, le rôle du (de la) conducteur·rice de convoi exceptionnel est d’acheminer les objets à volume ou poids hors gabarit, de 2° catégorie et 3ème catégorie. Il demande de connaître la réglementation du transport exceptionnel routier ainsi que les méthodes d’arrimage des marchandises lourdes. Le poste de conducteur·rice de véhicule de protection ou de guidage (voiture pilote) demande les mêmes connaissances théoriques.
COMPÉTENCES NÉCESSAIRES
De fortes capacités de concentration et d’anticipation sont évidemment requises ainsi que de bonnes conditions physiques.
UN MÉTIER DE DÉFI
Certains·nes pourront y trouver un moyen de satisfaire leur besoin d’adrénaline. En permanence sur le terrain, il fait appel au goût du risque et de l’émulation du travail en équipe. Il ne faut pas craindre les aléas de la vie nomade.
NIVEAU DE FORMATION SOUHAITÉ
Le (la) chauffeur·euse doit être titulaire du permis C (poids lourds) et du permis EC (super lourds). Mais il (elle) doit également être titulaire de la formation initiale minimale obligatoire (FIMO).
Concernant les véhicules de guidage les formations disponibles sont :
- La FIP ou FCP (formation initiale des voitures pilotes, formation continue des voitures pilotes)
- La FIG ou FCG (formation initiale des guideurs, formation continue des guideurs)
LES MISSIONS DU COMMISSIONNAIRE EN DOUANE
Le (la) commissionnaire en douane est chargé·e de réaliser et/ou vérifier les opérations administratives nécessaires au passage des frontières de chaque produit industriel transporté : déclarations, dédouanement etc. Il est le pilier de toute bonne transaction de transit import/export. Son rôle peut parfois s’étendre à celui de conseil sur la circulation internationale de marchandises.
QUALITÉS REQUISES
De solides connaissances de la réglementation des douanes mais aussi géopolitiques et linguistiques font un·e excellent·e commissionnaire en douane.
NIVEAU SOUHAITÉ
Une formation de niveau III type BTS Commerce International ou DUT Logistique et Transport est généralement demandée. Plus spécifique, la formation de Déclarant en Douane et Conseil est de niveau II (BAC+3).
VALEUR AJOUTÉE DE LA PROFESSION
Garants du transport international, ces agents·es doivent posséder des qualifications pointues. Et notamment une forte attirance pour le droit et les réglementations. Les personnes curieuses et intéressées par l’évolution des conditions commerciales et politiques de chaque pays du monde trouveront un attrait d’envergure à ce métier.
SA MISSION AU SEIN DU TRANSPORT ROUTIER DE MARCHANDISES
Spécialisé·e dans la mécanique des poids lourds, le (la) mécanicien·ne de véhicules industriels est un·e technicien·ne d’atelier spécialisé·e. Il (elle) assure l’entretien, les réparations, ainsi que la maintenance et la surveillance mécanique du parc de véhicules de transport routier de marchandises. Il (elle) est susceptible d’exercer son métier chez un·e concessionnaire, un·e garagiste, un loueur·euse ou directement employé·e par la société de transport elle-même.
LES COMPÉTENCES REQUISES
Avoir un esprit méthodique et curieux est caractéristique de ce métier. De plus, le (la)mécanicien·ne poids lourds doit faire preuve d’une bonne maîtrise des outils et appareils de mesure dans les domaines électronique, électrique et hydraulique. Enfin, une bonne condition physique est primordiale dans l’exercice de cette profession.
FORMATIONS POSSIBLES
Elle peut être de de niveau V : CAP Maintenance des véhicules automobiles ou CAP Maintenance des matériels, option matériels de travaux publics et de manutention.
Les diplômes de niveau IV permettent une évolution de carrière :
- Un BAC Techno STI Génie Mécanique
- Un BAC Pro Maintenance des véhicules automobiles
- Ou bien un BAC Pro Maintenance des matériels, option travaux publics et manutention
AVANTAGES & VALEURS AJOUTÉES
Avec un sens du contact et un esprit d’équipe, ce métier permet une évolution de carrière assez rapide vers des postes tels que chef d’équipe ou chef d’atelier. Également, il est possible de se spécialiser dans certaines technologies comme, par exemple, le matériel d’injection-diesel ou hydraulique.
MISSIONS & RÔLES AU SEIN DE TRM
C’est LE (LA) responsable de la société de Transport routier de marchandises. Il (elle) supervise l’ensemble du personnel roulant, à quai et au sein du bureau d’exploitation. Il (elle) est leur supérieur·e hiérarchique. C’est à lui (elle) que revient de coordonner toutes les opérations et à qui incombe la responsabilité de l’activité.
Pour cela il (elle) doit :
- coordonner les opérations et planifier la composition des équipages ;
- répondre aux engagements pris par les commerciaux pour assurer la qualité de service auprès des clients ;
- faire respecter toutes les réglementations en vigueur ;
- assurer la cohésion des équipes, la communication interne et les formations ;
- contrôler les heures et absences des conducteurs et du personnel ;
- suivre les tableaux de bord et le budget de l’exploitation.
QUALITÉS DEMANDÉES
Être responsable d’exploitation demande des compétences de manager et de gestionnaire. De plus, il lui faut posséder le sens de l’anticipation et des responsabilités, l’écoute active et être hautement capable de travailler sous pression.
DIPLÔME REQUIS
Ce poste est accessible à partir d’un diplôme de niveau III (Bac+2) : BTS ou DUT en transport, logistique, commerce et gestion complété par une expérience professionnelle dans le transport.
UN MÉTIER À FORTE VALEUR AJOUTÉE
Polyvalent·e, le (la) directeur·rice d’exploitation consacre beaucoup de temps à son métier au profit d’une satisfaction à la hauteur des grandes ambitions : remporter le challenge de faire vivre toute une société, et donc nombre de personnes, de l’activité du transport de marchandises.
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